Que signifie la ZAD ? Quelles sont les zones concernées dans le Grand Abidjan ?
La
ZAD est définie comme un procédé d’urbanisme par lequel l’Etat se constitue un
territoire de protection sur lequel s’exercent des mesures de sauvegarde par un
contrôle spécial des transactions immobilières et des cessions qui s’y
exercent.
Le Schéma Directeur d’Urbanisme du Grand
Abidjan (SDUGA) 2015-2030 a défini au titre des servitudes d’urbanisme une Zone
d’Aménagement Différé (ZAD).
Elle couvre une partie des périmètres des communes et
sous-préfectures suivantes : Grand-Bassam, Bonoua, Bingerville, Anyama,
Azaguié, Alépé, Oghlwapo, Brofodoumé, Songon, Dabou et Jacqueville (voir
carte). Soit une superficie totale de 192300 hectares.
Comprendre la Zone d’Aménagement Différé (ZAD)
La ZAD est définie comme un procédé
d’urbanisme par lequel l’Etat se constitue un territoire de protection sur
lequel s’exercent des mesures de sauvegarde par un contrôle spécial des
transactions immobilières et des cessions qui s’y exercent.
Elle a été intégrée au SDUGA 2015-2030 et consolidée
par le décret n° 2018-600 du 27 juin 2018 portant création d’une Zone
d’Aménagement Différé sur le périmètre couvert par le SDUGA.
Est-elle nécessaire ?
L’importance de la ZAD réside dans le fait
qu’elle permet à l’administration de se donner les moyens de contrôler l’urbanisation
des zones périphériques urbaines. Ce qui lui permet encore de freiner
l’étalement urbain afin de maîtriser l’évolution de la ville, d’arrêter les
morcellements non approuvés dit lotissements « sauvages » (qui ne
respectent pas les normes en matière d’aménagement de l’espace).
La ZAD constitue une ceinture écologique au tour du Grand Abidjan. De ce fait, elle permet de capter le dioxyde de carbone (CO2) et d’épurer l’air de cette zone.
Elle constitue aussi une zone récréative dans le sens où elle permet aux populations de s’y rentre et de bénéficier du calme, loin des bruits de la ville.